Le regrowing ou comment faire repousser ses légumes

Et si on faisait repousser les légumes encore et encore ? Véritable technique zéro déchet, le regrowing permet de cultiver à partir de légumes que l’on possède déjà et sans avoir de potager c’est-à-dire faire repousser ses légumes à partir des déchets de ceux que l’on vient de consommer.

Cette technique venue des États-Unis est une méthode de multiplication végétale à mi-chemin entre la cuisine et le jardinage. Elle consiste à utiliser les restes de légumes ou de fruits pour faire grandir vos propres cultures, sans posséder un potager. Vous donnez ainsi une seconde vie à vos légumes.

La culture se fait très simplement et un rebord de fenêtre suffit largement. Alors comment ça marche ?  À partir des tiges, des trognons et autres épluchures, vous pouvez faire pousser des légumes et des fruits. Cela permet de ne plus jeter les pépins, les racines, les bulbes, les tiges, c’est une manière de recycler les restes de vos légumes et de leur donner une seconde VIe. Pas besoin d’avoir la main verte, cela ne nécessite ni savoir-faire particulier ni outils spécifiques. Il faut utiliser évidemment un produit bio et non traité. Vous devez ensuite réhydrater le reste de légume avec de l’eau que vous changez régulièrement. Il faut alors les mettre en terre, trouver un emplacement lumineux et avoir de la patience.

C’est très simple, puisqu’il suffit simplement de placer la partie inférieure des légumes qui s’y prêtent dans un bocal ou un verre d’eau (à changer tous les jours) et de placer le tout sur le bord d’une fenêtre. Il faudra en revanche un peu de patience car la pousse demande quelques semaines pour les légumes mais sera plus rapide pour les herbes aromatiques. Si on ne peut donc pas espérer un rendement digne d’un potager, ce sera une activité idéale pour faire découvrir la culture des légumes aux enfants urbains.

Comment procéder selon le type de légumes ?

La seule difficulté consiste à choisir les différentes parties qui permettent de faire pousser une nouvelle plante. Chaque type de légume demande différents modes de culture et chaque groupe une culture spécifique : légumes-feuilles, légumes racines, légumes-fruits, légumes-tiges ou herbes aromatiques.

  • Les légumes-tiges : comme les céleris, les oignons verts, poireaux… dans ce cas, c’est le pied qu’il faut récolter. Vous récupérez la racine en faisant attention à couper quelques centimètres au-dessus.
  • Les légumes racines : comme la betterave, le radis, la carotte, la pomme de terre… Pour ce type de légumes, la zone à prélever est le haut de la racine, la partie souterraine de la plante, juste au-dessous des feuilles. Pour les tubercules, un simple morceau suffit à faire repousser la plante.
  • Les légumes-feuilles : ce sont le chou, la laitue, l’endive, l’épinard, dans ce cas, on récupère la partie entre la tige et le pétiole.
  • Les légumes-fleurs ou les légumes-fruits : ce sont les légumes comme la tomate, avocat, courgette. Ces derniers repoussent à partir des pépins ou des noyaux présents dans le légume. Il faut les nettoyer avant de les planter.

Faire repousser une salade, un poireau, un oignon, de l’ail, du gingembre, une carotte, du fenouil : patienter quelques jours pour voir les fanes repousser petit à petit, les utiliser comme condiment, agrémentant une salade, un potage, une quiche de légumes

Source : https://www.journaldesfemmes.fr/jardin/conseils-jardinage/2634877-tout-savoir-sur-le-regrowing-ou-comment-faire-repousser-ses-legumes/

Article initialement publié dans le n°108 des Feuilles de Chou

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Feuille de Chou n°126

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Qui du locataire ou du propriétaire doit entretenir le jardin ?

Les parties extérieures d’une maison louée, comme un jardin privatif ou une piscine, doivent être entretenues. En général, c’est le locataire qui est responsable de l’entretien du jardin. Cependant, les règles peuvent varier selon les termes du contrat de location.

Les rapports locatifs sont régis par la loi du 6 juillet 1989. L’article 7 prévoit que le locataire est responsable de l’entretien courant et des réparations locatives de la propriété, ce qui inclut généralement l’entretien des jardins et plus globalement de tous les espaces verts privatifs.

Ces obligations d’entretien sont à la charge du locataire pendant toute la durée de la location. Les travaux de plus grosses importances restent à la charge du propriétaire.

Les parties extérieures dont le locataire à l’usage exclusif et qui doivent faire l’objet d’un entretien courant concernent :

  • les jardins privatifs, c’est-à-dire les allées, les pelouses, les massifs, les bassins et la piscine
  • les auvents, terrasses, balcons et marquises
  • les chéneaux et gouttières
  • les clôtures, haies, murs de soutènement
  • les autres équipements extérieurs tels que les cabanons ou les abris de jardin

L’entretien courant à la charge du locataire consiste à maintenir les espaces extérieurs de la propriété en bon état. Le locataire peut être tenu responsable de tout dommage anormal causé au jardin pendant la durée de la location.

Le décret n°87-712 du 26 août 1987 donne une liste des « réparations locatives » :

  • arroser les plantes et les fleurs
  • s’occuper des arbres et des arbustes (taille, élagage, arrosage, échenillage)
  • tondre la pelouse
  • nettoyer et désherber les allées
  • ramasser les feuilles et des déchets
  • réparer et remplacer les installations mobiles d’arrosage
  • entretenir la piscine en bon état de fonctionnement
  • enlever la mousse des gouttières

Le principe selon lequel le locataire est en charge de l’entretien courant du jardin et des réparations locatives est la norme dès lors que le contrat de location ne mentionne rien de différent. Mais, il est possible d’établir un autre mode de répartition, par exemple en partageant les tâches et les frais d’entretien courant. Le bail doit en faire mention pour se prémunir d’un éventuel litige.

Les contentieux peuvent naitre de ce que locataire et bailleur entendent par entretien courant, par exemple ils peuvent ne pas avoir la même vision du jardinage. Si l’un considère qu’il est important de favoriser la biodiversité, l’autre peut vouloir faire la chasse aux mauvaises herbes à tout prix, il est donc important de prendre le temps de se mettre d’accord entre bailleur et locataire.

Article initialement publié dans le numéro 113 des Feuilles de Chou

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Feuille de Chou n°125

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